De la famille des macropodidés, le wallaby est un mammifère en version plus petite du kangourou. Ce marsupial se distingue par une taille plus petite que le grand sauteur australien. Il mesure en moyenne entre 70 et 90 cm si la taille de sa queue est de 70 à 75 cm. Le poids du wallaby est de 15 à 25 kg selon le sexe. Le wallaby possède de grandes oreilles arrondies et, comme son cousin, il est équipé d’une poche ventrale permettant d’abriter son petit.
Le pelage du wallaby varie selon l’espèce, comme il en existe plus de 40 espèces, mais la plupart possède une robe grise et marron. Toutefois, le wallaby des rochers affiche une particularité se traduisant par une couleur caramel brun sur les pattes postérieures. Le wallaby de Bennett se distingue par une couleur rousse au niveau de la nuque, ce qui lui vaut le nom de wallaby à cou rouge. On rencontre également un grand nombre de wallaby blancs albinos en Tasmanie, sur Bruny Islande. Essentiellement, le wallaby se concentre sur la partie Est de l’Australie et en Tasmanie. La longévité du wallaby se situe entre 12 et 15 ans, voire plus en captivité.
Le wallaby, seul ou en groupe
Le wallaby vit, en général, seul et se déplace ainsi. C’est un animal territorial qui préfère être solitaire, mais peut aussi se fondre dans la masse. Il rejoint ses semblables au moment de la reproduction ou pour se nourrir. Des clans où s’assemblent quelques 10 à 100 individus peuvent alors se former, au cœur desquels se trouve une famille composée d’un mâle, de quelques femelles et de jeunes wallabies.
Le quotidien de ce cousin du kangourou
Le wallaby est herbivore, il se nourrit seulement de végétaux. Sa nourriture se compose d’herbes ; de feuilles, de fruits, de graminées, de céréales, de racines et d’écorces. Le wallaby prend ses repas à l’aube et en fin de la journée pour éviter le grand soleil. Le wallaby ne s’abreuve que rarement, les nourritures qu’il prend lui servent de provision d’eau. On le rencontre surtout dans les broussailles, dans les plaines et les savanes boisées.
Pendant la saison des amours, les mâles deviennent plus agressifs entre eux afin de conquérir la femelle. La femelle met bas à un ou deux petits wallaby au bout de 35 jours de gestation. Le ou les petits continuent leur croissance dans la poche située sur le ventre de leur mère. Avant de donner
naissance à ses petits, la femelle prépare la poche en la nettoyant pour recevoir sa progéniture. L’allaitement se fera aussi en restant dans la poche. Le petit wallaby reste dans la poche de sa maman jusqu’à ses 5 mois.
Le wallaby se déplace par bonds en s’appuyant sur sa queue. En moyenne, il peut faire 15 km par heure en se déplaçant ainsi, sauf s’il sent un certain danger autour. Il peut donc atteindre une vitesse de 30 à 40 km par heure, voire plus. Ses bonds peuvent atteindre une hauteur de 1,80 mètre et une longueur de 7 mètres.
Le wallaby : l’exode vers la France
Le wallaby se rencontre en Australie et en Tasmanie, toutefois, on en rencontre aussi en France. On a enregistré l’existence de toute une colonie de wallabies de Bennett dans la forêt de Rambouillet, aux Yvelines. Ce phénomène est dû à la fuite de plusieurs wallabies du zoo de Château Sauvage dans les années 70. Ces fugitifs ont investi les forêts yvelinoises et se sont reproduits. Cette colonie, malheureusement, tend à disparaître pour plusieurs raisons, entre autres le braconnage, la domestication ou le trafic de cette espèce exotique.
Prenons le temps de l’observer
Le wallaby est un animal impressionnant. C’est la mascotte de l’équipe de rugby australienne. C’est aussi un totem de scout classique. Cet animal qui a son biotope à l’autre bout du monde peut être observé dans un parc zoologique. Le voir de près et profiter de ses « jumping » est une aubaine !